[Takin] 3 - Excuses-toi ! Tête de mule !

16 juillet 2021.
Non seulement elle ne s'excuse pas, mais elle provoque !
En voilà une qui est douée pour l'apaisement des conflits.  
Réponse par courrier avec preuve de dépôt.

Bonjour mère,

J’ai bien reçu votre cadeau d’anniversaire et vous en remercie.
Je prendrai le temps de le lire, lorsque j’aurai fini d’écrire moi-même le récit de toutes ces maltraitances intrafamiliales dont j’ai été victime
Ensuite, ce sera effectivement le temps de la résilience.


Plus que l’œuvre d’un neuropsychiatre, j’aurais tellement aimé un message plus personnel et empathique, écrit de votre main – pour répondre aux 3 questions que vous semblez éviter :

1. Reconnaissez-vous explicitement et sans conditions avoir été battue, insultée, dénigrée, humiliée devant vos enfants, par votre mari monsieur Dukon, alors que j’avais moins de 15 ans ?
OUI ou NON ?

2. Reconnaissez-vous explicitement et sans conditions que j’ai été moi-même battu, insulté, dénigré, parfois menacé, humilié, ridiculisé par votre mari monsieur Dukon, alors que j’avais moins de 15 ans ? OUI ou NON ?

3. Souhaitez-vous présenter vos excuses pour ne pas m’avoir tenu à l’écart de ces violences intrafamiliales ? OUI ou NON ?

Refuser de répondre « Oui » à l’une des deux premières questions :
J’en tirerais moi-même les conclusions qui s’imposent. Définitivement, je vous considérerais comme peu honnête et d’une mauvaise foi évidente.

Refuser de répondre « Oui » à la troisième question :
Ce serait la continuité du manque de considération et du rejet que vous m’avez déjà exprimés à de maintes reprises.

Refuser de répondre « Oui » (ou ne pas répondre)  à au moins une de ces 3 questions :
Ce serait la marque d’une morgue indécente et je resterai convaincu que vous ne vous êtes pas vraiment comportée comme une maman avec moi.

Pour la première fois que je vous parle ouvertement de ces violences intrafamiliales, vous n’avez pas trouvé plus intelligent que de me dénigrer et de  m’assommer avec les problèmes des autres.
Je ne peux y voir que de la provocation, contraire à tout apaisement de nos relations.
Afficher de tels manques de considération et de respect n’est pas acceptable.                                  

Compte-tenu de ce lourd passé, j’attache une importance primordiale à ces trois questions.
Je n’admets pas que l’on puisse les ignorer, ou que l’on me répondre avec une apparente désinvolture - comme jusqu’à présent.


Bien cordialement,