[Takin] 2 - Toi aussi, responsable ! Sale abrutie !

28 mai 2021.
On croit encore qu'il reste une neurone de bienveillance - bien caché.
La suite prouvera que non.
Cette lettre fait suite à un courrier où madame Dukon ne nie pas ce qui lui est reproché.
Par contre, elle minimise tout ce qui peut l'impliquer (elle ou son mari).
Il y a aussi un florilège de pseudo-excuses toutes aussi débiles les unes que les autres.  

Bonjour maman,

Dans mon dernier courrier, je t’ai démontré, exemples à l’appui, que j’ai été victime de violences intrafamiliales.
Les violences intrafamiliales sont des actes de délinquance et leurs auteurs encourent des peines de prison.
Les faits les plus répréhensibles se sont déroulés entre 1968 et 1978 – alors que j’avais moins de 15 ans, ce qui constitue une circonstance aggravante.

A cause de tes mauvaises décisions dans ces circonstances, je te tiens en partie responsable et je devais te le dire un jour ou l’autre.


En t’écrivant cela, je me doutais que tu n’aurais pas forcément une bonne réaction.

En quelques jours, tu m’as envoyé trois lettres d’allégations péremptoires.
Tes propos sont très décousus, parfois hors sujet et la vérité y est sérieusement malmenée.
Visiblement, ton agressivité débridée prend le pas sur la rigueur intellectuelle.
Tu arrives même à contredire ce que tu avais écrit à l’époque.

Dès que tu es impliquée, tu minimises au-delà du ridicule.
Et pour le reste, tu exagères sans limites.

Manifestement, tu n’as pas la conscience tranquille.
Je n’en espérais pas davantage.

Je ne m’abaisserai pas à te répondre.
N’y vois pas une forme d’approbation de tes calembredaines, bien au contraire.
Je ne perdrai pas mon temps à controverser tes discours outranciers, parfois inexacts, volontairement confus, souvent déraisonnables et désobligeants.

Par le passé, tu as déjà essayé de me prendre pour un imbécile en utilisant tes mêmes procédés fumeux.


Malgré mes mises-en-garde, tu cherches encore la provocation - et sans le moindre sens moral car mes reproches restent parfaitement fondés.
J’en retiens surtout que tu minimises les faits, que tu essayes de trouver les excuses les plus absurdes, et que (bien évidemment) tu n’accepteras jamais aucune responsabilité dans ce qui est arrivé à tes enfants mineurs.

Tes manquements coupables sont accablants, j’en conviens.

Au vu de ce que tu as fait (par tes actions ou tes manquements délibérés), tu n’as pas complètement rempli ton rôle de parent (exemples : protection des mineurs, permettre leur développement dans le respect dû à leurs personnes, etc…).

Tu revendiques des droits, sans avoir accompli tes devoirs les plus élémentaires.
Tu es bien mal placée pour donner des leçons de moralisme.

De mon côté, je n’ai jamais eu la prétention de susciter chez toi un comportement courtois, approprié et raisonnable.
D’autres ont essayé avant moi, sans succès.

Désormais, tu sais pourquoi mes visites sont restées rares (et j’aurais dû te le dire plus tôt).

 
Tu ne réaliseras jamais la gravité de tes propres défaillances.
Tu déclarais me détester quand j’étais un mineur. Tu m’infligeais ton rejet dès le plus jeune âge.
Sans compassion, sans remords et avec un mépris considérable, tu me manifestes éternellement ta haine.

Comme toujours, tu préfères le conflit à outrance – plutôt que l’écoute mutuelle dans le respect d’autrui.

Tu inventeras toujours n’importe quoi, plutôt que d’admettre tes erreurs.
Tu ne consentiras jamais au moindre effort de ton côté pour que nos relations puissent s’améliorer.

Au final, nous ne sommes pas prêts de nous revoir - pour notre bien réciproque.

Je te laisse donc te débrouiller avec tes délires, car ce n’est pas à moi de résoudre ton (ou tes) problème(s).

Je t'embrasse.