Compte-rendu de l’audition

Jeudi 12 octobre 2023 à 10 heures au commissariat de Coutances.
Déposition recueillie par Mr Bruno Bonningue du commissariat de Cherbourg.

Tant que l’enquête n’est pas terminée, pas de copie des compte-rendus d’audition.
Et il semblerait (internet) que seul le mis-en-cause pourrait avoir ces compte-rendus (une fois l’enquête terminée).
Donc, j’écris ce compte-rendu uniquement sur la base de mes souvenirs.
Et j’ajoute quelques faits complémentaires qui n’ont pas été exposés à l’enquêteur.

Principaux points:
Origine des documents présentés (lettres des 2 époux Dukon à mes grands-parents / échanges en 2021 avec Mme).
Présentation du contexte: décès de mon père, remarriage, violences dans la cellule familiale jusqu’à mon départ à l’âge adulte.
Violences physiques (jusqu’à l’adolescence), verbales (sans limite d’âge), psychologiques, humiliations (pareil).
Sans compter que l’on a toujours cherché à me mêler à leurs conflits (Carentan, confidences, 2001).
Avec le recul: regret de ne pas avoir porté plainte (prescription à partir de 2001).
Et préparation d’un dossier dans l’éventualité d’une plainte pour des faits nouveaux (exemples: insultes, malveillances).

L’époux Dukon commence des violences sur son épouse dès 1967.
Violences physiques, insultes, humiliations qui se sont déroulées devant les enfants.
L’épouse Dukon a quitté le domicile à 2 reprises (1967 et 1974).
Violences aussi sur les enfants - surtout les garçons - et en particulier Dukon fils (que l’on peut qualifier de souffre-douleur).
Son géniteur pouvait avoir des marques d’affection exagérées (“couvert de cadeaux”) alternant avec des violences inacceptables.
En disant ça, au moins 2 exemples précis (non exposés pendant l’audition)
Exemple 1: accumulation de petites voitures pendant quelques semaines de bronchite.
(D’ailleurs, l’épouse Dukon les a recomptées devant moi… puis fait le calcul de la somme dépensée).
NB: pas de jalousie, car les jouets étaient mis en commun.
Exemple 2: arrêté par gendarmerie suite à un vol au supermarché. Bienveillance incompréhensible - à comparer avec d’autres pseudo-fautes qui m’ont été reprochées pendant 50 ans… (avoir déclaré que Dukon fils était mon demi-frère).

Pour préciser:
Insultes et Humiliations
Epouse Dukon: putain, salope, folle.
Frappée devant enfants (coup de poing au visage, sang qui coule dans l’assiette).

Dukon fils: tu es con mon fils, bougre d’âne, abruti, diarrhée verbale.
Moi: Fantomas, Cosette, attardé mental. (Lol: diplôme d’ingénieur).

Un jour, je l’ai traité de con (largement mérité car il venait de frapper injustement son fils).
En retour, son épouse m’a fait subir une séance d’autocritique dans sa chambre, lumière éteinte devant le feu de cheminée.
D’une façon générale l’épouse Dukon n’a pas rempli ses obligations de protection.
Elle n’a pas protégé ses enfants.
Tout au plus, elle faisait un bref câlin qui ressemblait à une frictionnée plutôt qu’à une marque d’affection.

Couple dysfonctionnel (information donnée par copie des lettres).
L’époux Dukon pouvait quitter le domicile sans dire où il allait, en prenant le soin de se débarrasser préalablement du cartable de son fils.

Pendant cette audition, j’ai été informé que l’épouse Dukon et Dukon fille n’ont pas parlé de ces événements au cours de leurs auditions respectives.
Commentaires personnels - hors audition:
L’épouse Dukon a dû faire sa comédie habituelle, bien rodée au fil des années.
« Victime de tout, responsable de rien ».
Il suffit de lire ce que j’ai apporté pour constater une malhonnêteté historique de cette vieille peau de vache.
Quant à la fille, je sais désormais qu’elle ne vaut pas mieux que sa mère.
Leur seul « talent », c’est d’avoir pu enfumer ceux qui les ont auditionnées.

Faits qui n’ont pas été abordés:
Lors de mon audition, je n’ai pas mentionné le pire car je ne dispose pas d’éléments écrits - et je ne suis pas sûr que le principal intéressé ait bien réalisé ce qui s’était passé.
Un jour, je l’ai trouvé dans un état anormalement calme (certainement prostré).
Il était en train de manger une friandise (à horaire inhabituel, car ce n’était pas le moment du goûter). Je l’ai brièvement questionné.
La friandise lui avait été donnée par MdA “parce qu’il avait perdu le Toroun”.
Quand je lui ai demandé ce qu’était le Toroun, il ne savait même pas que c’était un collier.
C’étaient des explications étranges et confuses .
Quelque temps plus tard, l’époux Dukon m’a spontanément rapporté ce qui s’était passé.
(En fait, il cherchait à discréditer FdA. Ce n’était pas la première fois).
Au départ de l’histoire , l’épouse Dukon est allée trouver son mari pour se plaindre que le fils Dukon lui avait pris le Toroun.
Et Dukon fils s’est fait frapper pour qu’il redonne le Toroun.
(Alors qu’il ne savait même pas que c’était un collier).
Pour éviter les coups, il a commencé à raconter n’importe quoi et il a dit que le Toroun était dans le jardin.
Il a désigné un endroit et son géniteur a commencé à gratter la terre.
Comme il n’y avait rien, il y a eu de nouveaux coups. Un nouvel endroit à été désigné, nouvelles fouilles, etc…
Au final, l’épouse Dukon est venue annoncer qu’elle avait retrouvé son collier (dans ses propres affaires).
Si je me réfère à la définition de la torture, il s’agit d’obtenir des aveux par la violence.
Malheureusement, cette définition décrit exactement ce qui s’est passé cet après-midi là.
L’époux Dukon a été capable d’infliger ça à son propre fils…
Ce genre de situation inacceptable ne peut jamais arriver dans une famille préoccupée par le respect mutuel et l’honnêteté.
Même si cela n’arrive qu’une fois, c’est la démonstration que l’on est confronté à de mauvaises personnes.
D’autant plus que ces deux adultes n’ont pas spécialement changé leur comportement - ni leurs pratiques pseudo-éducatives …
Pour l’époux Dukon, c’était juste la preuve que sa femme était malhonnête.
(Déjà à l’époque, ce n’était plus un scoop).

Au moment de partir, je mentionne « les addictions ».
Ce point-là était déjà connu des enquêteurs - par les témoignages des amies du fils Dukon.
Hors audition:
J’ai vu que ceci était également mentionné lors de la première audience au tribunal au printemps 2023 (internet).
On y parle de dépendances aux médicaments.
Ma tante Claude m’avait parlé aussi d’alcool.
En son temps, le géniteur Dukon consommait 1 bouteille de vin rouge par soir.
(C’est moi qui ramassait les « cadavres » le lendemain matin pour les mettre dans la poubelle à verre).
C’était aussi un grand consommateur de médicaments à base de codéïne et de Temesta.
Substances connues pour provoquer des addictions - sans compter les effets indésirables lorsqu’elles sont consommées avec de l’alcool.